Plus que tout, c'est l'humeur qui dicte ma façon de m'habiller. Je suis sûre que ce n'est pas rare, et si l'on y réfléchit bien, c'est un grand luxe. La notion de "ce que je ressens en ce moment, et ce que cela me donne envie d'avoir à proximité, de vouloir exprimer" est libératrice ! Elle nous donne la liberté de défaire, de reprendre et de réinventer.
Maintenant - #premierproblèmedumonde mis à part - imaginez que vous deviez choisir une seule tenue à porter indéfiniment, une seule combinaison d'éléments qui ne changerait pas en fonction du contexte ou de l'occasion, et encore moins de l'humeur. Une seule tenue, une seule personne.
Les exigences sont infinies : Il faudrait que cela fonctionne quel que soit le lieu, la formalité ou la compagnie que vous devez garder. Peu importe la réunion houleuse que vous avez eue hier ou le prix que vous avez remporté ce matin. Il faudrait qu'il soit intangible, qu'il soit authentique pour vous dans le présent, tout en faisant allusion à tout ce que vous avez été et à tout ce que vous aspirez à être. Il faudrait qu'il voyage bien, qu'il soit facile à transporter. Se démarquer suffisamment pour être mémorable, mais ne pas choquer ou dérouter, pas jour après jour. Oh oui - et avoir l'air bien partout, toujours.
C'est une grosse commande. Je parie qu'il faudrait du temps pour s'habiller.
C'est précisément la raison pour laquelle la conception d'un logo est si difficile. Un logo est intensément personnel à une entreprise et aux personnes qui la composent. C'est le seul vêtement qui doit être porté tous les jours, partout et par tout le monde.
Au cours des cinq prochains jours, je vous présenterai le processus que nous avons suivi à la Skai pour redessiner notre logo. Lundi prochain, nous dévoilerons notre nouveau look.